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En séjour aux Etats-Unis, le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, a passé, avec succès, son grand oral devant « The Chicago Global Affairs Council ». Selon lui, les perspectives économiques très prometteuses de la RDC devaient servir d’appât aux investisseurs. C’est par Chigaco, ville du président Obama, que le Premier ministre, Matata Ponyo Mapon, a commencé son plaidoyer devant l’un de ses plus influents lobbies américains. The Chicago Global Affairs Council a eu droit à un exposé magistral du premier d’entre tous les ministres de la RDC. A la tête d’une forte délégation, Matata Ponyo Mapon a préféré s’éloigner du grand tumulte qui a succédé aux concertations nationales. C’est aux Etats-Unis qu’il a choisi de séjourner pour plaider, loin de tout discours politicien, la cause de la RDC.

Devant les hommes d’affaires américains, réunis dans le cadre restreint de Chicago Global Affairs Council, Matata Ponyo a exposé sa vision de la RDC, s’appuyant sur ce qu’il affectionne le mieux : l’économie. En effet, des experts sont convaincus, outre le volet politique qui se négocie entre Kampala et Kinshasa, la survie de la RDC passe inévitablement par la relance de son appareil économique. Mais, comment relancer l’économie sans capitaux frais, sans investissements conséquents dans des secteurs porteurs tels que les mines, les infrastructures et l’agriculture ?

C’est l’exercice auquel est allé se livrer sur place aux Etats-Unis le Premier ministre de la RDC. Selon les échos, il s’en sort bien. Ce qui devait lui permettre encore d’engranger des points, pendant qu’à Kinshasa des messes noires se succèdent pour négocier son éjection de l’Hôtel du gouvernement.

    Pays aux immenses potentialités naturelles, Matata a présenté tout ce que la RDC présente comme attraction pour un investisseur en quête de rentabilité. Matata Ponyo a séduit, rapporte l’équipe de presse qui se trouve dans sa suite. L’auditoire, rapporte la même source, est tombé sous le charme du Premier ministre Matata.

LES RAISONS D’ESPERER

Il est temps de venir en RDC, a plaidé Matata Ponyo, relevant que « le système d’échange de la RDC, son réseau de commerce, ses potentialités, les opportunités qu’elle offre ainsi que les conditions relatives de paix qui l’accompagnent seraient aléatoires sans les capitaux frais, sans les investissements de grands groupes financiers, ni l’appui des Institutions de Bretton Woods ».

Il n’a pas manqué de faire un tour d’horizon de la série de réformes engagées par le gouvernement pour sécuriser davantage l’environnement et l’exercice des affaires en RDC. Il a démontré la volonté de la RDC de renouer toutes les conditions pour sécuriser l’investissement privé, rappelant notamment des réformes engagées dans l’armée, la police et des services de renseignements dans le cadre de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, la bonne gouvernance dans les secteurs des ressources naturelles, etc.

    La révision du Code minier et du Code agricole rentre dans ce cadre. De même, a-t-il dit, l’adhésion de la RDC à l’Ohada et la mise en place un Guichet unique de création d’entreprise n’ont pour seul objectif que mettre davantage en sécurité le secteur privé, « moteur de croissance».

D’autres mécanismes, a noté le Premier ministre, visent aussi à donner plus de garanties à l’investissement privé. C’est le cas de l’adoption par la RDC des principes édictés par la Multilateral Investment Guarantee Agency (MIGA), l’Association of Chartered Certified Accountants (ACCA), le Centre international de règlements des différends relatifs aux investissements (CERDHI) basé à Washington, y compris la ratification de la Convention de New York de 1958 sur les sentences arbitrales. Pour Matata, toutes ces actions ne visent qu’une chose : renforcer la sécurité juridique des transactions financières et commerciales.

Dans un contexte de stabilité retrouvée et garantie du cadre macroéconomique, le Premier ministre Matata a, devant ses invités de Chicago Global Affairs Council, relevé que « les perspectives économiques de la RDC sont très prometteuses, son économie en pleine croissance depuis 10 ans et l’une des plus dynamiques du monde; le taux de change étant l’un des plus stables du monde actuellement », a dit le chef du gouvernement de la RDC ; des perspectives qui placent désormais la RDC au Top 10 des économies africaines en croissance.

A noter que le Premier ministre est à la tête d’une forte délégation gouvernementale dans laquelle se retrouvent les ministres des Mines, Martin Kabwelulu, du Plan et Suivi de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité, Célestin Vunabandi, de l’Agriculture et Développement rural, Chrysostome Vahamwiti, ainsi que celui délégué aux Finances, Patrice Kitebi. Le directeur général de la Gecamines, Kalej Nkand, le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion des investissements (Anapi), Matthias Bwabwa wa Kayembe, et le délégué principal du Comité de pilotage du climat des affaires et des investissements sont également dans la suite de Matata Ponyo.

Source:  http://fr.africatime.com/republique_democratique_du_congo/articles/devant-chicago-global-affairs-council-matata-ponyo-m-les-perspectives-economiques-de-la-rdc#sthash.ZWh7pH91.dpuf

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