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La Banque mondiale, avec le concours d’autres bailleurs de fonds, s’engage à financer à hauteur de Usd 50 millions un projet d’assistance technique dans le cadre des études de faisabilité pour la mise en œuvre d’Inga 3. Ledit projet vise à réaliser des études environnementales, sociales et le montage financier ainsi que le montage institutionnel.

C’est son Directeur des Opérations pour la RDC, Eustache Ouayoro, qui l’a annoncé lors de la cérémonie de remise en service du Groupe 12 de la centrale hydroélectrique d’Inga I dont les travaux ont été financés par son institution dans la cadre du Projet de Marché d’électricité pour la consommation domestique et à l’exportation (PMEDE).

Par cet investissement, la Banque mondiale entend contribuer significativement au redressement du secteur de l’électricité en RDC. Intervenant dans plusieurs secteurs de la vie nationale, notamment l’éducation et la santé, la Banque mondiale poursuit, sans désemparer, sa vision de participer, de manière significative, au financement du secteur électrique. Le financement des études de faisabilité pour la mise en œuvre d’Inga 3 en est une preuve éloquente. Ainsi, la RDC, pays à grand potentiel hydroélectrique pourra accroître son taux d’accès, jusque-là le plus faible du continent. En attendant le déblocage de cette bagatelle, la BM intervient déjà dans le secteur électrique. Elle finance la réhabilitation future des groupes G11 et G15 en complément des groupes G21 et G22. Ce, pour améliorer la situation de la production électrique.

Des millions pour redresser le secteur de l’électricité Partenaire traditionnel de la RDC, la Banque mondiale a engagé environ Usd 1.2 milliard dans le secteur de l’électricité dont Usd 580 millions pour le PMEDE et, USD 560 millions pour le SAPMP. Ce dernier correspond au transport par la ligne de transmission à haute tension entre Inga et Kasumbalesa. Cette institution de Bretton woods a, dans le passé, été très active dans le secteur électrique à travers les programmes d’urgence comme PMURR et le PUSPRESS. Grâce à ces derniers, le Groupe 4 de la centrale hydroélectrique de Ruzizi I à Bukavu à été réhabilité et la ville de Kindu a été électrifiée partiellement.

En outre, des groupes électrogènes ont été fournis aux villes secondaires de la partie Est de la RDC. Ce qui a permis de remettre partiellement en état les installations électriques au sortir de la guerre. En 2008, la BM a financé les travaux de réhabilitation de la ligne haute tension Inga-Kasumbalesa et des groupes hydroélectriques d’Inga. Mécanismes d’accompagnement Impliquée dans le processus de développement du secteur énergétique en RDC, la BM propose à la RDC un éventail de réformes pour garantir le succès dudit processus. D’abord, la RDC doit atteindre la capacité de régulation appropriée et une ouverture au secteur privé pour tirer pleinement profit des exceptionnelles ressources hydrauliques.

Ensuite, il faudra penser à remettre à niveau les performances opérationnelles, commerciales et financières de la SNEL afin d’apporter des améliorations nécessaires à la gestion de cette grande entreprise. Partant, la BM préconise la signature d’un contrat de performance entre l’Etat et la SNEL. Enfin, l’utilisation d’un éventail de technologies allant des grands ouvrages au micro centrales de production d’électricité et des systèmes décentralisés de production ainsi que l’utilisation de sources alternatives d’accès pour une gestion technique et financière orthodoxe du secteur.

Laetitia Mbuyi

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